La pédagogie Pickler
Loczy
En résumé : La méthode Loczy c’est la
« libre motricité » , et l’attachement privilégié » à un ou
plusieurs adultes
Laissez une totale liberté dans leur développement moteur et
faire confiance à leur développement inné, sous le regard bienveillant d’un ou
plusieurs adultes
D’où vient cette pédagogie ?
- Emmi Pickler (18902-1984), médecin pédiatre hongroise.
Début de carrière en Chirurgie ou elle constate que les
enfants sur-stimulé et/ou sur protégés dans leur motricité sont plus souvent
victimes d’accident. Les enfants ayant moins de surveillance apprennent mieux à
se connaitre et connaitre leurs limites et sont moins sujet aux traumas.
1930 : Ne pouvant plus travailler en milieu hospitalier
car elle est juive, elle ouvre son propre cabinet
En 1947, elle prend la direction d’une pouponnière Loczy,
recueillant des bébés orphelins de guerre. Elle met en place sa pédagogie de
libre motricité, de bien être corporelle, et l’importance d’établir une
relation privilégiée avec un adulte référent.
Les valeurs clefs :
- Chacun son rythme : Le
développement moteur pour l’enfant sain,
suit des étapes bien définies, mais les enfants vont aborder les
différents stades à des moments propres
à chacun.
- Connaissance de son
corps, l’enfant va prendre conscience de ses capacité, de ses limites, de
la place de son corps dans l’espace ; cela va le sécurisé : limite des chute
- Autonomie : les parents
n’apprennent pas la motricité à leur enfant, mais chaque enfant va trouver par
lui-même les différente postures qui le mèneront jusqu’à la marche
- Accompagnement individualisé et estime de soit : L’adulte va
encourager, respecter, et satisfaire la demande affective de l’enfant pour
qu’il prenne confiance en lui, et puisse « bien grandir »
- Forcer un mouvement
ou imposer une position à votre enfant pour laquelle il n’est pas prêt peut
fragiliser son ossature ou lui faire avoir des positions vicieuses et le mettre
en danger ;
Application concrète :
- N’imposer aucune posture à l’enfant, pas de position
assise tant qu’il n’y ait pas arrivé par lui-même ; pas de mise en
position debout en le contraignant à se tenir au barreau d’un parc ou d’un lit…
- Ne pas infantiliser
l’enfant, lui parler explicitement, se mettre à sa hauteur etc.
- Donner à l’enfant les outils et aide pour se déplacer,
mais ne pas contraindre ses mouvement ; Par exemple lui mettre une
chaussette avec un grelot, va l’inciter à attraper son pied, et va lui permettre
par la suite de se muscler pour être capable de se retourner seul. Ou encore,
faite passer un hochet noir et blanc (le contraste des couleurs attire
l’attention des bébés) de droite à gauche de sa tête pour qu’en suivant du
regard l’objet il se muscle le cou. Cela lui permettra de ternir sa tête plus
aisément quand il sera sur le ventre etc.
- Bannir le trotteur : déjà interdit dans de nombreux
pays pour les risques qu’il représente et le retard à la marche qu’il
entraine. Il impose à votre enfant une
position debout sans qu’il ait trouvé son équilibre, il ne lui permet pas de
poser les pieds correctement au sol, peut déformer les hanches etc…
Les ouvrages en liens :
De la naissance aux premiers pas. (Vous aurez toutes les
étapes détaillées du développement moteur et des idées d’activités pour
accompagner votre enfant)
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